jeudi 9 février 2012

120201 Praslin,Vallée de Mai

Un peu moins de farniente aujourd'hui : nous avons prévu un peu de randonnée à pieds à travers la Vallée de Mai, un sanctuaire végétal classé au patrimoine mondial de l'Unesco.





Après un court trajet en voiture, nous atteignons l'entrée du parc.

Le parcours et les mêmes photos géolocalisées en cliquant sur la carte




Par chance, une visite guidée est sur le point de commencer, ce qui nous permettra de profiter de quelques explications bien utiles pour ne pas passer à côté de l'essentiel. (100 Rs/p pour la guide en plus des 380 Rs/p pour l'accès au parc, pas très bon marché comme le mentionnait le guide. Compter env. 17Rs pour 1€, et 14.5Rs pour 1.-CHf)



Le site est particulièrement réputé pour ses cocos de mer, des arbres qui produisent des noix aux formes féminines très suggestives appelées "cocos-fesses", le symbole des Seychelles.


Notre guide, très efficace et pleine d'humour, nous présente pour commencer les différentes sortes de graines et de fruits des cocotiers. La fameuse coco-fesse pèse dans les 8 kilos à elle seule! Elle n'est pas visible sur l'arbre, car encore enfermée dans une coquille à la forme plus "discrète"!


Nous nous enfonçons ensuite dans la forêt, une véritable cathédrale de végétation parcourue par de nombreux sentiers aménagés. L'endroit est totalement ombragé, la lumière peine à se frayer un chemin à travers cet enchevêtrement de feuilles, de lianes, de racines, de rochers, etc. C'est splendide!

Il existe de nombreuses sortes de palmiers (25 variétés)!  de cocotiers, et d'autres espèces encore! Il est effectivement très utile de bénéficier d'un minimum d'explications pour vraiment profiter de la balade.



La faune est aussi bien représentée, entre geckos accrochés aux arbres, araignées de belle taille, oiseaux bruyants mais invisibles ou escargots de toutes grandeurs.


Cachés dans une végétation si luxuriante, nous ne remarquons pas que le temps s'est couvert. Il se met même à pleuvoir, mais comme nous sommes abrités sous les feuilles de palmiers très grandes, il faut un bon moment, et une grosse et longue averse, pour que les gouttes d'eau nous atteignent. C'est l'occasion de découvrir la méthode utilisée par les palmiers pour se désaltérer : les feuilles, très larges, collectent  l'eau qui n'a ensuite qu'à couler tranquillement le long des tiges, jusqu'au tronc, ce qui lui garanti, même avec une faible averse, de collecter un maximum d'eau. Très bien fait!

Après nous avoir fourni toutes les explications possibles, notre guide nous laisse nous promener à notre guise dans le reste du parc. Sous une pluie battante, nous grimpons sur une petite hauteur où nous attend un refuge (Shelter), avec une belle vue... par beau temps, ainsi que quelques volatiles qui n'attendent que de venir picorer quelques miettes de biscuits directement dans nos mains!




Nous reprenons lentement le chemin du retour, par d'autres sentiers. Nous en trouvons même un, un peu plus discret et moins entretenu, qui nous mène dans un coin isolé, nous donnant l'impression d'être seuls au monde en pleine jungle!




De retour "en ville" sous un ciel gris (et après un petit détour par l'hôpital pour chercher en vain une pommade pour calmer les piqûres de moustiques et autre sand flies), nous nous redonnons de l'énergie à la gelateria Da Luca, et son joli choix de coupes glacées. Réputation un peu surfaite sur la qualité des glaces, par contre, il est aussi possible de commander des plats chauds, dont de bonnes pizzas.


La gelateria DaLuca de Praslin (il y a aussi une boutique à La Digue) et la carte des coupes glacées.



Le reste de l'après-midi se passe à flâner dans les boutiques de souvenirs du coin. Nous avons même acheté quelques fruits de la passion à un vendeur de rue. Mauvaise pioche, car il nous en vend 4 (après marchandage, il voulait d'abord en vendre 3) pour 25 roupies (2 francs), alors que la veille chez un autre vendeur dans sa boutique, nous en avons eu 14 pour 60 roupies!! Valait mieux pas allumer une cigarette proche de son haleine...


Une petite pause dans notre chambre, alors qu'une quantité impressionnante de foudi rouges (oiseaux comme des moineaux mais aux couleurs rouges oranges) batifolent sous nos fenêtres après la pluie, et revoilà le moment de profiter du buffet-barbecue copieux et succulent de l'hôtel Les Lauriers, préparé par Edwin.


Lorsque nous arrivons devant le restaurant, pas de lumière, pas de poissons fumant sur le gril, rien! Nous n'avions pas réalisé que le restaurant était fermé le mercredi soir. Du coup, nous décidons de prendre la voiture (à cause de la pluie) pour aller manger ailleurs. En revenant à notre chambre prendre les clés du véhicule, nous trouvons notre porte à demi ouverte. Stupeur! Nous entrons, allumons la lumière, et là nous voyons une employée de l'hôtel sortir de la salle de bains l'air autant surpris. Elle  nous explique être venue là pour rechercher le téléphone mobile de l'employée qui a nettoyé la chambre le matin et sort en s'excusant platement de nous avoir fait autant peur. Elle expliquera plus tard être également allée demander aux occupants de la chambre voisine s'ils n'avaient pas trouvé ledit téléphone. Bizarre, tout de même, d'aller chercher un objet dans une chambre sans allumer la lumière alors qu'il fait nuit et juste après que nous soyons parti… Il ne manque rien dans la chambre, mais cette histoire nous semble bien louche. Et nous nous estimons très chanceux, d'autant que nous constatons que nous avions omis de fermer le coffre avant de partir, avec de l'argent à l'intérieur. Nous nous promettons d'en toucher un mot à la patronne dès le lendemain matin…

Les bungalows joliment agencés à l'intérieur, sur un terrain fermé, sans vue sur l'océan, mais à 100m de la belle Anse Volbert.


Les deux chambres à l'étage, au dessus de la buanderie de l'hôtel, donnant sur les bungalows, on n'a jamais entendu le bruit de dessous. La salle de bain avec un sol faites de pierres rondes est très belle et spacieuse.


Pour nous remettre de ces émotions, nous nous rendons au restaurant La Goulue, où nous dégustons à l'abri de la pluie qui s'est remise à tomber une sélection de plats typiquement créoles, dont un très exotique curry de chauve-souris (de la roussette, une espèce frugivore de belle taille que nous voyons souvent sur ces îles)!  Bien bon, mais qu'est-ce qu'il y a comme os dans ces petites bêtes, ce n'est pas très évident à déguster. Du riz, du potiron et une salade de papaye, très souvent proposée dans les plats créoles.


Pour clore en beauté, rien de tel qu'une banane flambée, délicieusement caramélisée. Le tout pour un prix très raisonnable, (plat, boissons et dessert pour 400Rs/p) avec un service sous parapluie souriant et agréable.


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