mardi 28 février 2012

120206 Grand Anse, Petite Anse, Anse Cocos

Aujourd'hui, nous avons prévu de nous rendre dans la partie sud-est de l'île, où se trouvent alignées trois plages réputées, Grand Anse, Petite Anse et Anse Cocos.

Le parcours et les mêmes photos géolocalisées en cliquant sur la carte

Vu la taille de l'île, le trajet en vélo ne sera pas trop long, même si, par une telle chaleur, le moindre dénivelé peut se transformer en calvaire! Nous n'échappons d'ailleurs pas à quelques montées, mais par chance, la route est presque entièrement ombragée...




La route se transforme bientôt en un chemin de terre qui nous amène jusqu'au petit restaurant qui fait face à la plage de Grand Anse.


La plage porte bien son nom : une grande et large étendue de sable blanc sur laquelle viennent se fracasser de belles vagues. De juin à septembre, l'endroit est dangereux (comme pour les deux autres plages) car cette côte est exposée aux courants dominants :  courants et rouleaux font qu'il vaut mieux éviter de s'éloigner du bord. Pas vraiment de problème de ce genre aujourd'hui, le principal ennemi serait plutôt le soleil : l'ombre est très rare, et de nombreux touristes préfèrent rester à l'ombre du filao géant à l'entrée de la plage, plutôt que d'aller griller en plein soleil...

















Pour un peu plus de calme (même si les lieux ne sont pas bondés), nous décidons de marcher un peu pour rejoindre Petite Anse. Une petite marche en forêt se trouvant à extrémité de la plage nous y emmène en un quart d'heure à peine. La plage est un copié-collé de la précédente, pas aussi petite que son nom le laisserait croire. Et toujours aussi peu d'ombre ; même si le soleil joue un peu à cache-cache avec les nuages, se mettre à l'abri de ses rayons reste indispensable!



La troisième plage, Anse Cocos, attise notre curiosité, d'autant que notre guide mentionne que l'on y trouve de jolis bassins naturels où barboter en toute sécurité.

En cherchant le chemin pour la rejoindre, nous nous sommes retrouvés face à cette étendue d'eau, avec de magnifiques reflets. Mais c'est un cul de sac, il semble que le sentier soit cette fois-ci plus difficile à dénicher... Le guide LP préconisait de prendre un guide local pour nous y conduire. On va se débrouiller par nos propres moyens.




Finalement, l'entrée du chemin se trouve à peu près au milieu de la plage de Petite Anse (photo de gauche ci-dessous) Plusieurs chemins commencent depuis la plage, mais un seul continue à travers les buissons, puis monte dans la forêt pour redescendre de l'autre côté.


A la faveur d'une trouée dans la végétation, nous découvrons un joli panorama sur Petite Anse et Grand Anse, à l'arrière-plan.




Nous débouchons sur Anse Cocos, pas très différente des deux autres, si ce n'est la partie nord, agrémentée des fameux rochers de granit délimitant une piscine naturelle épargnée par les vagues. Celles-ci ne sont pourtant pas trop fortes et la baignade sur le reste de la plage est possible et permet même de prendre quelques belles photos de la faune sous-marine...



Magnifique tortue marine...




Un poisson de belle taille, à la forme vaguement inquiétante...








Nous nous sommes installés dans une petite clairière, bien à l'abri du soleil, mais pas des petites bestioles qui nous entourent : une horde de lézards pas farouches qui ne demandent rien de mieux que de venir sauter sur nos genoux et une jolie colonie de bernard l'ermite d'une taille respectable, mais bien plus timides...




Au retour, nous ne manquons pas la pause "jus de fruits frais". Toujours délicieux et agréablement rafraîchissant...



Pour bien finir la journée, la patronne de l'hôtel nous régale une nouvelle fois d'un splendide poisson frais et parfaitement cuisiné, accompagné de succulentes garnitures....Miam!




jeudi 23 février 2012

120205 La Digue, Anse Banane, Anse Fourmi

Petite journée tranquille, sous un ciel gris, et parfois pluvieux...

Le parcours et les mêmes photos géolocalisées en cliquant sur la carte

Au deuxième jour sur La Digue, nous enfourchons nos vélos pour découvrir le nord et l'est de l'île.

Après avoir dépassé le village de La Passe, nous nous engageons sur la route qui longe la côte. Le trajet est facile, beaucoup de plat, et de belles descentes qui succèdent à de petites grimpettes. Partout, la vue sur la mer et les différentes plage : Anse Sévère, Anse Patates, Anse Gaulettes, Anse Grosse Roche, Anse Banane, Anse Fourmi.





 

Les bords de la route recèlent de petits trésors à découvrir...

 



La fin de la route, à Anse Fourmi. On peut continuer à pied pour rejoindre Anse Caïman, et si la marée est basse, Anse Coco (avec l'aide d'un guide, plus sûrement).
 

Ce côté de l'île est beaucoup plus exposé au vent, lequel souffle fortement ces derniers jours. Les plages sont assez caillouteuses, et avec la marée basse, ce n'est pas l'idéal pour se baigner. De toute façon, les forts courants marins n'invitent pas à l'aventure... Mais rien ne nous empêche de nous poser un moment sur la plage de Anse Fourmi, ne serait-ce que pour regarder les vagues ou le ballet des petits crabes... Le ciel est toujours grisâtre, mais la chaleur bien présente, étouffante même lorsque le soleil parvient à percer les nuages.




Le long de la route, les locaux installent de petits kiosques ou de petits magasins de souvenirs, permettant ainsi aux touristes supposément harassés par l'éprouvante balade à vélo (!) de faire une petite pause. Au retour de la balade, nous nous arrêtons chez Maryse, qui tient le Coco Rouge et nous prépare un sublime jus de fruits frais.









Passage devant le petit cimetière, fort bien entretenu...


Le vélo est omniprésent sur La Digue. La quasi absence de véhicules motorisés est bien agréable...


La poste, et sa toujours indispensable boîte aux lettres...




Pendant les 10 premiers jours, nous avons voyagé à trois. Ce fut très sympathique, mais pour l'un d'entre nous, les vacances sont écourtées en raison d'obligations contractuelles. Ce qui signifie retour dans l'hiver helvétique, particulièrement glacial cette année. Courage!

Pour les deux  autres, cela signifie aussi : devoir ramener le troisième vélo, désormais inutilisé, à l'hôtel depuis le port. Pas vraiment compliqué, nous avons d'ailleurs vu une quantité de personnes se déplacer en poussant un vélo dans chaque main!